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Saint-Valentin en amoureux du côté de Chaalis

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Les Oise-trotteurs sont des testeurs, mais n’en sont pas moins des humains comme les autres. Aussi ne nous a-t-il vraiment pas été difficile de se mettre dans la peau de deux tourtereaux (d’accord sur la photo ce sont des canards, je sais) pour aller tester le menu de Saint-Valentin de l’auberge de Fontaine à Fontaine-Chaalis. On ne vous racontera pas d’histoire : c’était un dimanche à midi, un beau dimanche ensoleillé, on aurait dit le printemps, alors vous pensez.

Nous sommes passés par Ermenonville, mais pas le temps de faire le Parc Jean-Jacques Rousseau, ce sera pour une autre fois. Un bref arrêt à l’Abbaye de Chaalis, là ce ne fut qu’une mise en bouche, le temps de se dire qu’il faudra absolument revenir, parcourir les jardins, la roseraie en juin si possible, et, surtout s’engager sur le sentier des écrivains pour rejoindre à pied Ermenonville (4 km) en évoquant Jean-Jacques Rousseau, Etienne Pivert de Senancour et Gérard de Nerval. Allier la littérature, la poésie, la ballade en forêt et la gastronomie, c’est l’idéal.

Laissons la Mer de Sable de côté, elle n’ouvre pas avant avril. On reviendra avec les petits-enfants. En route pour Fontaine-Chaalis, quelques kilomètres à peine nous y sommes. C’est un charmant village du sud de l’Oise, du Valois, avec ses belles maisons anciennes, ses grands murs de pierre derrière lesquels de grands jardins, des pièces d’eau alimentées par la Nonette ou sa consœur la Launette, chantées par Nerval, se laissent deviner.

L’Auberge de Fontaine

12h30. Voilà l’auberge de Fontaine. C’est un Logis. Une maison ancienne : « Ici chaque pierre a son passé, chaque poutre a une histoire »  souligne le menu. Le décor rustique est sobre, il y a bien cet énorme couvert au mur : cuillère, fourchette et couteau, forgés pour Gargantua. Un feu de bois aussi… on se sent bien. Imaginez la salle un soir de Saint-Valentin, moins lumineuse, avec les chandelles sur les tables pour deux.  Le maître d’hôtel, qui nous a aimablement accueillis, nous place à la table qui nous est réservée à côté du vieux four à pain. Heureusement, il est éteint… mais l’ouvrage sur la cuisine au temps de Jean-Jacques Rousseau y trône en évidence. Tout rappelle le grand homme dans ce coin de Valois.

auberge

La carte nous invite à choisir. Le menu est alléchant. Nous testerons tous les plats. Pour commencer, un kir royal à la crème de griotte nous est proposé avec des petits croustillants. Monsieur Campion vient nous saluer et nous souhaiter un bon repas. Là, ce sera à lui de jouer. La mise en bouche arrive : une verrine de délicieux tartare de crevettes grises et tomates à la coriandre. Très bien.

Le choix du vin ne pose pas de problème pour la Saint-Valentin : du saint-amour de chez Dubœuf 2011, cela s’impose. Robe grenat, fruits rouges et noirs, séduisant… En d’autres occasions, nous aurions hésité, la carte est belle et tout à fait abordable.

13h00. La salle s’est remplie. L’entrée arrive dans ses assiettes aux motifs de chasse, classiques : foie gras de canard en gelée de coteau du layon pour Lui, aumônière de saumon fumé au méli-mélo de crabe pour Elle. Les assiettes sont arrangées avec art. Le foie gras a été préparé et cuit par la maison, qui a également fumé le saumon. On échange pour que chacun de nous deux goûte, cherche les ingrédients, décèle les saveurs. C’est simple, c’est bon.

entrée

Voilà le trou-normand, ou si vous préférez picard, voire valoisien : un sorbet à la belle couleur rose ou rouge tendre, c’est selon. Normal pour l’occasion. Le maître d’hôtel nous prévient : « attention il y a deux saveurs » et ne nous en  dit pas plus. Nous cherchons, nous sommes d’accord pour dire que l’alcool est de la vodka, mais pour le reste nos avis divergent, il y a bien du fruit rouge et quelque chose d’autre, mais quoi ? Et en plus au final nous avons tous deux tout faux. Piètres goûteurs que nous sommes. Je ne vous en dirai, moi non plus, pas plus. A vous de trouver.

Le plat. Cette fois, c’est suprême de turbot sur son lit de cresson pour Elle et tournedos de biche poêlé façon Rossini accompagné de légumes d’autrefois pour Lui, mais cela aurait pu être l’inverse, il n’y a pas de règle. Là encore, chacun goûte. Le turbot est très fin, la biche tendre – normal me direz vous pour la Saint-Valentin – la fine couche de foie gras poêlé embellit la demoiselle. Là normalement, avec le saint-amour, les yeux se doivent de pétiller à la lueur vacillante des chandelles.

Puis vient l’émeraude de chèvre sur fond de salade. Je vous laisse deviner ce qu’est l’émeraude…

Et pour finir le plaisir des dames, le dessert si vous avez bien suivi l’ordonnancement de ce repas de Saint-Valentin : là encore à vous de découvrir, … et c’était bien bon.

Café, bien sûr, avec petits macarons.

Excellent repas, cadre et service parfait, patron convivial…

Là il nous fallut partir, dehors ce n’était bien sûr pas la nuit, nous sommes allés profiter du soleil de ce bel après-midi en flânant du côté de l’abbaye. Si vous y allez le soir de la Saint-Valentin, ce sera évidemment la nuit, une belle nuit de Saint-Valentin… Enfin je ne garantis pas la météo.

Au fait j’oubliais,… l’auberge compte cinq chambres, rustiques, chacune au décor différent.

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